mercredi 22 octobre 2008

Nouvelle Calédonie - Topo

Petit topo pour s'y retrouver:



Lagon et barrière de corail:
Climat:
Details:


samedi 18 octobre 2008

Autour du Caillou

Oct 08 - Nouméa

Changement de décors: après le désert aride et rouge de l'Outback australien, on plonge dans le Pacifique; ici la couleur dominante est le bleu dans toutes ses nuances: du turquoise au bleu nuit. En parlant de nuit, un mot sur le ciel austral que j'ai découvert pour la première fois dans sa totalité en Australie et beaucoup admiré au cours des longues soirées à la belle étoile au bord des lagons: la Croix du Sud est immanquable, les grand et petit nuages de Magellan (les 2 seules galaxies visible à l'oeil nu) sont difficilement repérables. Je prends le temps chaque soir de retrouver et d'apprendre les constellations du ciel austral.
Mon arrivée sur la Grand Terre calédonienne, dite "le Caillou", s'est faite sous une pluie battante digne du pays breton, pas très dépaysant donc. Ici j'ai mon GO, Lu, tout est facile, y'a qu'a passer des coups de fil; et hop la voiture avec chauffeur de monsieur est avancée, royal!!!
Nouméa - Calédonie

Après 2 jours d'accoutumance et de préparatifs pour la suite de l'aventure océanienne, embarquement au petit jour dans l'ATR pour l'ile des Pins. Là dépaysement soudain et total: l'avion est bondé de Japonais, de jeunes couples qui viennent ici en lune de miel. Saut de puce au dessus de la barriére de corail, atterrissage musclé sur une courte bande de bitume en pleine foret. Une fois la tente plantée à Nataïwatch, j'avance sur le petit sentier sous les palmiers et là je reste bouche bée: la baie de Kanumera, waw!!!
Vue du Mont Né, sommet de l'ile de Pins

La baie de Kanumera et les enfants du pecheur de Nataïwatch

Ici, il suffit de plonger la tête sous l'eau pour se retrouver au milieu des petits poissons, des gros qui restent au loin - dauphins, requins? - et des tricos rayés, le serpent amphibie effigie de la Calédonie. La bebete est protégée, respectée voire adulée (c'est même la marque de souvenirs de vacances!). Ils sont partout, tellement amorphes que les gamins les prennent à pleinees poignées et jouent avec... tout bonnement halucinant!
La piscine

Entre deux balades et baignades dans les piscines-jacusi-aquarium naturels de l'ile je fais la rencontre de Marie-Odile, avec qui je passerai l'après-midi à boire la Ricoré et à discuter. Elle parle de sa carrière d'instit avec les Soeurs sur les iles de Calédonie, son voyage en France pour aller voir le moulin d'Alphonse Daudet, son départ en retraite avc l'objectif de monter un camping sur ses terres hérités dans le nord de l'ile des Pins, le tournage de Kho Lanta au large de son camping, de ses journées à préparer le cuisine et à marcher dans l'eau. Je lui laisse une carte postale, un clin d'oeil à destination de Paule et Nico, des amis qui seront de passage sur l'ile dans 2 semaines.
Marie-Odile - Ile de Pins

Le lendemain, embarquement sur un bateau de peche pour Nokanhui, un ilot de sable avec quelques arbres, perdu en mer au sud de l'ile des pins, juste en bordure de la barrière de corail. Je fais la connaissance d'un couple de metropolitains installés dans le nord de l'ile depuis 6mois: elle est la seule infimère du secteur nord de la Grande Terre, lui l'a suivie. Ils ont abandonné presque tout confort pour une vie simple et tranquille, au rythme kanac, chapeau! Nous passerons un bonne partie de la journée en robinsons sur celle langue de sable de 200m tout au plus, avant de repartir vers un autre ilot et déguster une énorme langouste et un poisson papillon.

Ilot Nokanhui

Toutes les bonnes choses ont une fin parait-il; il faut quitter ce paradis... Sauf qu'il faut que la meteo soit de la partie, et ce matin elle n'est pas encore là puisqu'on se réveille sous un ciel gris et bas, très bas, presque trop bas pour l'ATR qui tente une 2ieme percée; on l'on l'entend mais on ne le voit pas. Ah, ah, ah là peut etre... et non... remise de gaz... La 3ieme tentative sera la bonne, chapeau aux pilotes qui me révelent qu'ils ont vu une cabane connue dans une trouée de nuages, ce qui leur a permis de continuer la percée, sinon c'etait retour à Nouméa pour eux... et retour à la plage pour nous...
Ce We, nous le passons au festival Femme Funk au centre culturel Djibaou de Nouméa (j'adore l'architecture de ces cases pour géants, signée Renzo Piano) en compagnie d'Anne, Cedric -mon instruteur de plongée de Toulouse- et leur fille Alix. le festival n'est pas entierement consacré aux femmes, on y retrouve des chanteurs et poetes de toute l'océanie, de l'Australie à Tahiti. Evidemment les "performances" au didgeridoo m'enchantent mais je suis également impressionné par la musique walisienne.

centre culturel Djibaou - Nouméa

un des concerts Femmes Funk

La semaine prochaine, cap sur Lifou et Ouvéa, deux des trois iles loyautés à 50km à l'est du Caillou, en plein pacifique.