De retour d'ouvéa, WE dans le sud de la Grande Terre, dans le parc de la Rivière Bleue du coté de Yaté en compagnie de Cédric et Alix.
L'immense lac de Yaté est la réserve d'eau douce de Nouméa; la montée des eaux due au barrage a noyé une partie de la foret, d'où son nom: la forêt noyée... La foret est ici bien préservée; c'est moins le cas ailleurs, économie oblige: les entreprises d'extraction du nikel dans le nord et du coté de Goro pas si loin d'ici y sont tenues de restituer un paysage "reconstitué" à la fin de l'exploitation (pillage?) de leur concession... La calédonie est une des 3 premièr eressources mondiale de nikel et autres métaux, on comprend pourquoi elle attire les convoitises... Bref oublions ca et promenons nous dans les bois, au mileu des essances typique de la région, en particulier les immences banians, suspendus à la énormes racines. Coté faune, une espèce endémique est présente dans cette forêt, la Cacou, une espère de poule grise; malgré la technique très au point de Lu et d'Alix qui consiste à gratter la terre pour les attirer, je n'en verrai pas!
Retour en métropole via Séoul et 9h de survol des steppes Russes!
Voilà, retour à une activité normale...!
dimanche 2 novembre 2008
Lifou & Ouvéa
Suite des plongées à Lifou:
Sauts de puces au dessous du lagon et voilà Ouvéa, l'ile la plus proche du paradis dit-on..., une langue de plage pratiquement déserte de 40km, faisant une 10aine de km dans sa plus grande largeur. En plus d'Anne-Laure, Emilie et Audrey et Aurélie croisées à l'ile des pins et retrouvées à Lifou, notre petit groupe s'est élargit de Tanguy et Alan, rencontrés lors des derniers jours à Lifou. A peine arrivée sur l'ile et installé dans le camping du club de plongée de li'le, nous filons au nord pour le couché de soleil sur la passe aux requins.
La suite: visite de l'ile, plage et surtout plongée avec les raies et requins à pointe blanche (mais oui, pas dangereux).
Laure et les petis némos
Sauts de puces au dessous du lagon et voilà Ouvéa, l'ile la plus proche du paradis dit-on..., une langue de plage pratiquement déserte de 40km, faisant une 10aine de km dans sa plus grande largeur. En plus d'Anne-Laure, Emilie et Audrey et Aurélie croisées à l'ile des pins et retrouvées à Lifou, notre petit groupe s'est élargit de Tanguy et Alan, rencontrés lors des derniers jours à Lifou. A peine arrivée sur l'ile et installé dans le camping du club de plongée de li'le, nous filons au nord pour le couché de soleil sur la passe aux requins.
La suite: visite de l'ile, plage et surtout plongée avec les raies et requins à pointe blanche (mais oui, pas dangereux).
Passe de Moulis - Ouvéa
samedi 1 novembre 2008
Au plus prêt du paradis
Lundi encore un décollage dans la brume du petit jour...un peu iréel tout ca, tellement beau... si c'est un rêve, qu'il continue! J'a passé tout le vol le nez collé au hublot, à regarder défiler la jungle calédonienne puis ses eaux turquoises.
Me voilà dans le bouiboui qui sert d'aérogare, au milieu des grandes embrassades des locaux qui reviennent au pays. Puisqu'encore une fois, rien planifié je pars faire mon tour d'interview habituel pour trouver de quoi planter la tente; un couple de toubabs tout blanc m'indiquent qu'il ont réservé un bungalow chez un habitant qui vient les chercher. Bien attendons ensemble alors! Une heure plus tard l tente orange fluo de Lu sera planté sur la pelouse de chez Pascal, un adorable Kanac qui fait un peu de tout et accueille volontier les touristes, avec une vue à couper le souffle sur la baie de santal. Et cerise sur la gateau, le seul club de plongée est à 100m.
Je cours au club de suite pour me rencarder sur les plongées du lendemain. Je fais la rencontre du responsable du club, un espèce de Doc complètement fellé à première vue...mouais, heureusement il est secondé par une certaine Satoko, une petite japonaise énergique et compétente. Rendez vous est pris pour le lendemain. Au retour on m'attend de pied ferme... je vois là les 4 filles que j'avais croisé rapidement sur l'ile des pins. Pour la forme, elles me reproche de ne pas leur avoir laissé la meilleure vue sur le lagon. Pascal nous propose au menu du soir un crabe cocotier qu'il ira lui même pêcher à deux pas, un peu comme si vous alliez chercher du persil dans le jardin...
Nous finirons la soirée au bar à kava du secteur, un bar clandestin qui sert le-dit kava. Ce breuvage est le résultat du malaxage et de la fermentation de racine de poivirer; comme on ne prend pas la peine de nettoyer les racines, le kava a la couleur et le gout de la terre. Il suffit de 3 à 4 bol de coco pour etre atteint parait-il, tentons. Bof, au bout de 5 bols, toujours rien; j'arrète là, envieux des filles et de mes collègues de banc qui ont l'air aux anges.
bar à kava - Lifou
Plage de Luengoni - Lifou
Baie des tortues - Lifou
Le programme des jours suivants se passe de commentaires, des photos suffiront pour rémsumer les balades àvélo, plongées avec Doc et Satoko, courses poursuites avec les tortues de la baie de Luengoni, visité de vanilleraies:
Baie sans nom - Lifou
Me voilà dans le bouiboui qui sert d'aérogare, au milieu des grandes embrassades des locaux qui reviennent au pays. Puisqu'encore une fois, rien planifié je pars faire mon tour d'interview habituel pour trouver de quoi planter la tente; un couple de toubabs tout blanc m'indiquent qu'il ont réservé un bungalow chez un habitant qui vient les chercher. Bien attendons ensemble alors! Une heure plus tard l tente orange fluo de Lu sera planté sur la pelouse de chez Pascal, un adorable Kanac qui fait un peu de tout et accueille volontier les touristes, avec une vue à couper le souffle sur la baie de santal. Et cerise sur la gateau, le seul club de plongée est à 100m.
Je cours au club de suite pour me rencarder sur les plongées du lendemain. Je fais la rencontre du responsable du club, un espèce de Doc complètement fellé à première vue...mouais, heureusement il est secondé par une certaine Satoko, une petite japonaise énergique et compétente. Rendez vous est pris pour le lendemain. Au retour on m'attend de pied ferme... je vois là les 4 filles que j'avais croisé rapidement sur l'ile des pins. Pour la forme, elles me reproche de ne pas leur avoir laissé la meilleure vue sur le lagon. Pascal nous propose au menu du soir un crabe cocotier qu'il ira lui même pêcher à deux pas, un peu comme si vous alliez chercher du persil dans le jardin...
Nous finirons la soirée au bar à kava du secteur, un bar clandestin qui sert le-dit kava. Ce breuvage est le résultat du malaxage et de la fermentation de racine de poivirer; comme on ne prend pas la peine de nettoyer les racines, le kava a la couleur et le gout de la terre. Il suffit de 3 à 4 bol de coco pour etre atteint parait-il, tentons. Bof, au bout de 5 bols, toujours rien; j'arrète là, envieux des filles et de mes collègues de banc qui ont l'air aux anges.


Le programme des jours suivants se passe de commentaires, des photos suffiront pour rémsumer les balades àvélo, plongées avec Doc et Satoko, courses poursuites avec les tortues de la baie de Luengoni, visité de vanilleraies:


mercredi 22 octobre 2008
samedi 18 octobre 2008
Autour du Caillou
Oct 08 - Nouméa
Changement de décors: après le désert aride et rouge de l'Outback australien, on plonge dans le Pacifique; ici la couleur dominante est le bleu dans toutes ses nuances: du turquoise au bleu nuit. En parlant de nuit, un mot sur le ciel austral que j'ai découvert pour la première fois dans sa totalité en Australie et beaucoup admiré au cours des longues soirées à la belle étoile au bord des lagons: la Croix du Sud est immanquable, les grand et petit nuages de Magellan (les 2 seules galaxies visible à l'oeil nu) sont difficilement repérables. Je prends le temps chaque soir de retrouver et d'apprendre les constellations du ciel austral.
Mon arrivée sur la Grand Terre calédonienne, dite "le Caillou", s'est faite sous une pluie battante digne du pays breton, pas très dépaysant donc. Ici j'ai mon GO, Lu, tout est facile, y'a qu'a passer des coups de fil; et hop la voiture avec chauffeur de monsieur est avancée, royal!!!
Après 2 jours d'accoutumance et de préparatifs pour la suite de l'aventure océanienne, embarquement au petit jour dans l'ATR pour l'ile des Pins. Là dépaysement soudain et total: l'avion est bondé de Japonais, de jeunes couples qui viennent ici en lune de miel. Saut de puce au dessus de la barriére de corail, atterrissage musclé sur une courte bande de bitume en pleine foret. Une fois la tente plantée à Nataïwatch, j'avance sur le petit sentier sous les palmiers et là je reste bouche bée: la baie de Kanumera, waw!!!
Ici, il suffit de plonger la tête sous l'eau pour se retrouver au milieu des petits poissons, des gros qui restent au loin - dauphins, requins? - et des tricos rayés, le serpent amphibie effigie de la Calédonie. La bebete est protégée, respectée voire adulée (c'est même la marque de souvenirs de vacances!). Ils sont partout, tellement amorphes que les gamins les prennent à pleinees poignées et jouent avec... tout bonnement halucinant!
Entre deux balades et baignades dans les piscines-jacusi-aquarium naturels de l'ile je fais la rencontre de Marie-Odile, avec qui je passerai l'après-midi à boire la Ricoré et à discuter. Elle parle de sa carrière d'instit avec les Soeurs sur les iles de Calédonie, son voyage en France pour aller voir le moulin d'Alphonse Daudet, son départ en retraite avc l'objectif de monter un camping sur ses terres hérités dans le nord de l'ile des Pins, le tournage de Kho Lanta au large de son camping, de ses journées à préparer le cuisine et à marcher dans l'eau. Je lui laisse une carte postale, un clin d'oeil à destination de Paule et Nico, des amis qui seront de passage sur l'ile dans 2 semaines.
Le lendemain, embarquement sur un bateau de peche pour Nokanhui, un ilot de sable avec quelques arbres, perdu en mer au sud de l'ile des pins, juste en bordure de la barrière de corail. Je fais la connaissance d'un couple de metropolitains installés dans le nord de l'ile depuis 6mois: elle est la seule infimère du secteur nord de la Grande Terre, lui l'a suivie. Ils ont abandonné presque tout confort pour une vie simple et tranquille, au rythme kanac, chapeau! Nous passerons un bonne partie de la journée en robinsons sur celle langue de sable de 200m tout au plus, avant de repartir vers un autre ilot et déguster une énorme langouste et un poisson papillon.
Ilot Nokanhui
Changement de décors: après le désert aride et rouge de l'Outback australien, on plonge dans le Pacifique; ici la couleur dominante est le bleu dans toutes ses nuances: du turquoise au bleu nuit. En parlant de nuit, un mot sur le ciel austral que j'ai découvert pour la première fois dans sa totalité en Australie et beaucoup admiré au cours des longues soirées à la belle étoile au bord des lagons: la Croix du Sud est immanquable, les grand et petit nuages de Magellan (les 2 seules galaxies visible à l'oeil nu) sont difficilement repérables. Je prends le temps chaque soir de retrouver et d'apprendre les constellations du ciel austral.
Mon arrivée sur la Grand Terre calédonienne, dite "le Caillou", s'est faite sous une pluie battante digne du pays breton, pas très dépaysant donc. Ici j'ai mon GO, Lu, tout est facile, y'a qu'a passer des coups de fil; et hop la voiture avec chauffeur de monsieur est avancée, royal!!!
Après 2 jours d'accoutumance et de préparatifs pour la suite de l'aventure océanienne, embarquement au petit jour dans l'ATR pour l'ile des Pins. Là dépaysement soudain et total: l'avion est bondé de Japonais, de jeunes couples qui viennent ici en lune de miel. Saut de puce au dessus de la barriére de corail, atterrissage musclé sur une courte bande de bitume en pleine foret. Une fois la tente plantée à Nataïwatch, j'avance sur le petit sentier sous les palmiers et là je reste bouche bée: la baie de Kanumera, waw!!!
Ici, il suffit de plonger la tête sous l'eau pour se retrouver au milieu des petits poissons, des gros qui restent au loin - dauphins, requins? - et des tricos rayés, le serpent amphibie effigie de la Calédonie. La bebete est protégée, respectée voire adulée (c'est même la marque de souvenirs de vacances!). Ils sont partout, tellement amorphes que les gamins les prennent à pleinees poignées et jouent avec... tout bonnement halucinant!
Entre deux balades et baignades dans les piscines-jacusi-aquarium naturels de l'ile je fais la rencontre de Marie-Odile, avec qui je passerai l'après-midi à boire la Ricoré et à discuter. Elle parle de sa carrière d'instit avec les Soeurs sur les iles de Calédonie, son voyage en France pour aller voir le moulin d'Alphonse Daudet, son départ en retraite avc l'objectif de monter un camping sur ses terres hérités dans le nord de l'ile des Pins, le tournage de Kho Lanta au large de son camping, de ses journées à préparer le cuisine et à marcher dans l'eau. Je lui laisse une carte postale, un clin d'oeil à destination de Paule et Nico, des amis qui seront de passage sur l'ile dans 2 semaines.
Le lendemain, embarquement sur un bateau de peche pour Nokanhui, un ilot de sable avec quelques arbres, perdu en mer au sud de l'ile des pins, juste en bordure de la barrière de corail. Je fais la connaissance d'un couple de metropolitains installés dans le nord de l'ile depuis 6mois: elle est la seule infimère du secteur nord de la Grande Terre, lui l'a suivie. Ils ont abandonné presque tout confort pour une vie simple et tranquille, au rythme kanac, chapeau! Nous passerons un bonne partie de la journée en robinsons sur celle langue de sable de 200m tout au plus, avant de repartir vers un autre ilot et déguster une énorme langouste et un poisson papillon.
Toutes les bonnes choses ont une fin parait-il; il faut quitter ce paradis... Sauf qu'il faut que la meteo soit de la partie, et ce matin elle n'est pas encore là puisqu'on se réveille sous un ciel gris et bas, très bas, presque trop bas pour l'ATR qui tente une 2ieme percée; on l'on l'entend mais on ne le voit pas. Ah, ah, ah là peut etre... et non... remise de gaz... La 3ieme tentative sera la bonne, chapeau aux pilotes qui me révelent qu'ils ont vu une cabane connue dans une trouée de nuages, ce qui leur a permis de continuer la percée, sinon c'etait retour à Nouméa pour eux... et retour à la plage pour nous...
centre culturel Djibaou - Nouméa
un des concerts Femmes Funk
La semaine prochaine, cap sur Lifou et Ouvéa, deux des trois iles loyautés à 50km à l'est du Caillou, en plein pacifique.
Ce We, nous le passons au festival Femme Funk au centre culturel Djibaou de Nouméa (j'adore l'architecture de ces cases pour géants, signée Renzo Piano) en compagnie d'Anne, Cedric -mon instruteur de plongée de Toulouse- et leur fille Alix. le festival n'est pas entierement consacré aux femmes, on y retrouve des chanteurs et poetes de toute l'océanie, de l'Australie à Tahiti. Evidemment les "performances" au didgeridoo m'enchantent mais je suis également impressionné par la musique walisienne.
La semaine prochaine, cap sur Lifou et Ouvéa, deux des trois iles loyautés à 50km à l'est du Caillou, en plein pacifique.
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